EN MISSION EN COTE D’IVOIRE DEPUIS 2 SEMAINES : LA COMMISSION D’ENQUETE INTERNATIONALE DE L’ONU ECHANGE AVEC LE PREMIER MINISTRE
mercredi 18 mai 2011
La Commission d’enquête internationale de l’ONU a eu un échange, le mardi 17 mai 2011, à la Primature au Plateau. Etablie par les Nations Unies pour établir les responsabilités sur les faits qui se sont déroulés en Côte d’Ivoire depuis le mois de Novembre 2008, cette commission séjourne dans en Côte d’Ivoire depuis deux semaines. Cette délégation était conduite par son président, le thaïlandais Vitit Muntarbhorn.
Ci-dessous la déclaration de Vitit Muntarbhorn à la sortie d’audience.
« Nous sommes très reconnaissants de cette rencontre avec le Premier Ministre. Nous escomptons bien faire le mandat qui est le nôtre, c’est-à-dire le mandat établi par la résolution du conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève, qui nous demande de préparer un rapport portant sur les faits et circonstances depuis la fin de Novembre, afin d’investiguer des allégations d’exactions, identifier ceux qui sont responsables et les amener à la justice. Pour ce but là, il faut préparer le rapport qui sera prêt au mois de juin 2011.
Nous avons déjà été à l’ouest à Duékoué, au sud à San-Pedro, nous avons eu des activités au niveau du terrain à Abidjan et on part à l’est après cela. Alors, on est entrain de préparer notre réflexion avec ce qu’on a vu. Bien sûr, ce sera l’établissement des faits, les indices pour la responsabilité. Nous sommes tous bien conscients du fait qu’il faut bien rendre la justice aux victimes. C’est ce que l’on souligne beaucoup. Et la justice au sens large, pas totalement judiciaire, mais quelque chose un peu à jour avec les besoins des victimes et du peuple en général. C’est lié aussi à la paix et à la réconciliation. »
« Nous sommes très reconnaissants de cette rencontre avec le Premier Ministre. Nous escomptons bien faire le mandat qui est le nôtre, c’est-à-dire le mandat établi par la résolution du conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève, qui nous demande de préparer un rapport portant sur les faits et circonstances depuis la fin de Novembre, afin d’investiguer des allégations d’exactions, identifier ceux qui sont responsables et les amener à la justice. Pour ce but là, il faut préparer le rapport qui sera prêt au mois de juin 2011.
Nous avons déjà été à l’ouest à Duékoué, au sud à San-Pedro, nous avons eu des activités au niveau du terrain à Abidjan et on part à l’est après cela. Alors, on est entrain de préparer notre réflexion avec ce qu’on a vu. Bien sûr, ce sera l’établissement des faits, les indices pour la responsabilité. Nous sommes tous bien conscients du fait qu’il faut bien rendre la justice aux victimes. C’est ce que l’on souligne beaucoup. Et la justice au sens large, pas totalement judiciaire, mais quelque chose un peu à jour avec les besoins des victimes et du peuple en général. C’est lié aussi à la paix et à la réconciliation. »