OUVERTURE DU 41è SOMMET DE LA CEDEAO: LES CHEFS D’ETAT EXAMINENT LES QUESTIONS REGIONALES
vendredi 29 juin 2012
Le 41è sommet des Chefs d’Etat ordinaire de la CEDEAO a débuté ce vendredi 29 juin, à Yamoussoukro où les Chefs d’Etats et de Gouvernement d’Afrique de l’Ouest ont été accueillis par leur homologue ivoirien, SEM Alassane Ouattara. La prestation de serment du président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo et l’allocution du Président Alassane Ouattara, président en exercice de l’organisation sous-régionale, ont marqué avec celles d’autres personnalités, l’ouverture solennelle de cette session. Le Chef de l’Etat a exprimé sa joie d’accueillir ses pairs dans la capitale politique ivoirienne et annoncé que la rencontre servira à faire le bilan des décisions prises pour régler les questions prioritaires régionales ainsi qu’à l’examen du rapport de M. Kadré Désiré Ouédraogo.
Rappelant les défis auxquels sont confrontée l’instance sous-régionale, Kadré Désiré Ouédraogo a relevé que les crises politiques, le terrorisme, le trafic de drogue et la circulation des armes constituent pour la région ouest africaine des menaces pour le développement.
Quatre axes majeurs constitueront la trame de son programme d’action. Ce sont la consolidation de la paix, de la sécurité et de la démocratie, l’accélération de l’intégration régionale, la consolidation des relations avec les partenaires et la promotion de la prospérité économique dans l’espace régional. Pour y parvenir il a plaidé pour un renforcement des différents protocoles existant et la fin des pratiques qui plombent et hypothèquent le commerce intra-régional. « Notre organisation a besoin d’un nouveau souffle », a fait savoir l’ancien Premier Ministre burkinabé.
Pour M. jean Ping, président de la Commission de l’Union Africaine qui a pris part à l’ouverture des travaux, le règlement de la situation au Mali nécessite une coordination des actions entre la CEDEAO, l’Union Africaine et les pays du Sahel tout en privilégiant le dialogue entre toutes parties maliennes.
De son côté, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit a soutenu que les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont le soutien des Nations dans la prise de mesures à l’encontre de toutes les personnes ou groupes qui feraient une entrave à la poursuite du processus de retour à l’ordre constitutionnel au Mali. Il a clos son allocution en réaffirmant l’attachement des Nations Unies à la stabilité de la région.
