« Nous sommes venus le féliciter pour sa nomination à ce poste et en même-temps, les têtes couronnées du Sud-Comoé sont venus pour lui dire aussi qu’il a leur soutien en tant que leur enfant parce tous issus de la grande famille Kotoko, la famille des Akan. En même temps nous lui avons fait cas de quelques préoccupations que nous avons surtout au plan de l’insécurité.

Comme notre région est très proche du Ghana et qu’aujourd’hui des rumeurs viennent du Ghana, nous sommes venus lui dire que nous aussi nous apprenons les rumeurs qui viennent du Ghana. Mais le peuple du Sud-Comoé n’a rien à voir avec tout ce qui se passe parce que c’est un peuple de vaillants travailleurs. Ce que nous savons faire dans notre Sud-Comoé c’est de grosses plantations. Nous savons faire de grosses plantations mais nous ne savons pas tirer au fusil.

Le Premier Ministre a confié aux chefs la mission de sensibiliser pour que si d’aventure des personnes de mauvaises intentions ont des armes qu’ils les déposent. Et Il a aussi demandé aux chefs qui tout en étant chefs en Côte d’Ivoire ont des correspondants au Ghana à qui ils peuvent parler, de leur parler puisqu’on a des frères là-bas qui se disent réfugiés. Si nous pouvons aider pour que ces gens-là rentrent en Côte d’Ivoire, nous le ferons. C’est ce que le Premier Ministre nous a demandé de faire et nous allons le faire. »