Pour sa part, le Chef de l’Etat, a salué les efforts des différentes forces qui ont agi chacune dans son domaine pour une meilleure sécurisation du pays. Ce qui a entraîné, à ses yeux, une amélioration du niveau de l’indice sécuritaire national. En tant que Chef suprême des armées, il a félicité le général Soumaïla Bakayoko et ses troupes pour avoir contenu les attaques et autres menaces contre la paix et la stabilité de l’Etat.

Mais ces succès ne doivent pas occulter la masse des efforts qui restent à faire pour achever la reforme du secteur de la sécurité, l’amélioration de la formation des hommes, la promotion de l’éthique et de la discipline pour l’avènement d’une grande armée. Du reste, il a demandé plus de vigilance et de rigueur pour la sécurisation du territoire en vue d’une totale normalisation en cette année. A ce titre, il a indiqué aux forces militaires et paramilitaires qu’elles restaient l’épine dorsale de cette quête nationale.

Attaché à la réconciliation, le Chef de l’Etat a de nouveau demandé aux soldats exilés de rentrer et reprendre leur place au sein de leurs unités respectives. « C’est ici leur place au sein de notre armée », a-t-il déclaré.

Au nombre des priorités qu’il fixe aux forces militaires et paramilitaires, le Président Alassane Ouattara, a également évoqué le renforcement du renseignement et de l’information à travers le développement de la vidéosurveillance. Le toilettage des textes régissant l’organisation des différentes forces a été également promis par le Président de la République qui entend enclencher un mouvement de modernisation de l’Armée.