« (...) L’augmentation du prix du gaz et du super n’est pas une mesure surprise. C’est une mesure qui aurait dû être prise dès notre arrivée aux affaires. C’est-à-dire en mai 2011. Peut-être que nous aurions dû communiquer à ce moment-là car le secteur électrique était au bord du gouffre, la SIR était au bord de la faillite et la PETROCI prête à fermer. Il fallait prendre des mesures de restructuration au niveau de ces entités et ensuite voir comment alléger le poids des mesures arrêtées sur les populations les plus démunies.

C’est ce que nous avons fait. Voyez-vous, nous n’avons pas touché au prix du fioul, le gasoil. Nous n’avons pas touché le prix du pétrole lampant. Car je tenais personnellement à ce que la majorité des plus pauvres soit protégée. En ce qui concerne le gaz, vous conviendrez avec moi qu’en dehors d’Abidjan les bouteilles de gaz sont vendues à deux fois le prix d’aujourd’hui. Il n’y a pas encore de péréquation. Le Gouvernement se doit de travailler dans cette direction et de commencer à trouver l’équité et la solidarité.

Les populations d’une grande ville comme Abidjan se doivent de faire le sacrifice pour les plus démunies qui sont en majorité à l’intérieur du pays. Donc voyez-vous, honorables invités, nous tenons à la solidarité, à protéger les plus démunis et à prendre les mesures ciblées qui feront en sorte que cette solidarité se renforce... »