EVALUATION DE LA SITUATION EN COTE D’IVOIRE : LE SOUS-SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS UNIES CHARGE DES OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX DISCUTE DES PRIORITES DU GOUVERNEMENT AVEC LE PREMIER MINISTRE
lundi 11 février 2013
Le Sous-secrétaire général des Nations-unies aux opérations de maintien de la paix, M. Edmond Mulet, en visite en Côte d’Ivoire depuis le samedi 9 février, a été reçu en audience par le Premier ministre, M. Daniel Kablan Duncan dans la soirée du lundi 11 février. La rencontre a eu pour cadre la Primature, en présence des ministres Charles Koffi Diby, des Affaires étrangères, Coulibaly Gnénéma, de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Paul Koffi Koffi, délégué à la Défense, et du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, M. Bert Koenders. A la tête d’une mission d’évaluation de l’Onu, le diplomate onusien a dit avoir discuté avec le Chef du Gouvernement des priorités des autorités ivoiriennes. Ceci en vue de produire un rapport spécial, commandité auprès de son département par le Conseil de sécurité des Nations-unies. Saluant les efforts du Gouvernement pour l’évolution positive de la situation du pays sur plusieurs aspects, l’émissaire onusien a indiqué que ses échanges avec le Gouvernement permettront d’ajuster les fonctions de l’Onuci dans le souci de soutenir et d’accompagner le processus en cours en Côte d’Ivoire. Ci-dessous sa déclaration :
Nous voyons aussi qu’il y a un Gouvernement extrêmement responsable à la tête de la Côte d’Ivoire. Et cela est reconnu par tout le monde. Toute la communauté internationale est d’accord sur cet aspect. Mais, il y a encore des défis. Il y a des problèmes, des affaires, des choses qu’on doit prévoir.
Le mandat que nous avons reçu du Conseil de sécurité est d’identifier les priorités du Gouvernement ivoirien et d’ajuster les fonctions de la mission des Nations-unies en Côte d’Ivoire pour appuyer et soutenir de la meilleure façon le Gouvernement ivoirien. Nous allons présenter un rapport au Conseil de sécurité et le Conseil va déterminer, peut-être modifier la composante de la mission, ajuster, préparer peut-être des capacités plus spécifiques et plus techniques dans certains aspects. Mais l’important c’est de soutenir et accompagner ce processus en Côte d’Ivoire ».
