DEVELOPPEMENT DURABLE: DES EXPERTS DES NATIONS UNIES ANALYSENT LES ENJEUX D’UNE CROISSANCE VERTE INCLUSIVE EN AFRIQUE DE L’OUEST
lundi 18 mars 2013
La Côte d’Ivoire abrite ce 18 mars 2013, au Plateau, la 16ème réunion du Comité intergouvernemental d’experts pour l’Afrique de l’ouest (CIE) organisée par le bureau sous-régional pour l’Afrique de l’ouest de la Commission économique des Nations-unies pour l’Afrique (CEA/BSR-AO). C’est autour du thème « croissance verte inclusive pour accélérer le développement socio-économique en Afrique de l’ouest » que les experts des 15 Etats de l’Afrique de l’ouest vont se pencher pendant ces deux jours de travaux, avec l’appui des commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA, ainsi que des Organisations non-gouvernementales. Pour le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, M. Albert Toikeusse Mabri, cette rencontre est une opportunité que les Nations-unies offrent chaque année aux experts de la CEA/BSR-AO pour prendre la mesure des défis économiques et sociaux auxquels doivent faire face les pays de la CEA pour accélérer la croissance en vue d’une transformation rapide de la sous-région.
C’est dans ce contexte qu’il a souligné que ces recommandations emmènent les pays africains à s’engager dans la mise en œuvre de programmes qui conduisent à l’économie verte. Et fort de l’importante croissance observée depuis quelques temps dans l’espace CEDEAO (plus de 5% depuis 2005), M. Albert Toikeusse Mabri a noté l’intérêt d’attacher à ses programmes, un caractère inclusif afin que les actions menées puissent se répercuter sur toutes les couches sociales.
C’est pourquoi, il a déclaré à l’endroit des experts que « nous attendons beaucoup de vos travaux ».
A cet effet, les participants à cette rencontre examineront les conditions économiques et sociales de la sous-région. Ils accorderont dans cette dynamique, une attention particulière au marché de l’emploi en Afrique de l’ouest, et analyseront la perspective d’aborder l’économie verte comme un moyen de développement durable dans le cadre de l’effort global de lutte contre le changement climatique.
Ces travaux sont aussi l’occasion, fait remarquer M. Aboubacry Demba Lom, Chargé de bureau, CEA/BSR-AO, d’une part, d’appeler les Etats membres de la CEA à élever l’agriculture au rang de priorité pour réduire leur dépendance alimentaire dans une perspective durable. D’autre part, de leur montrer des stratégies réalistes aptes à créer des emplois, accroitre les revenus, augmenter la valeur des produits agricoles, ouvrir des perspectives économiques aux catégories vulnérables et générer des recettes qui permettent aux gouvernements d’investir efficacement sur le développement.
L’intérêt de l’éducation et de la formation, la libre circulation des personnes dans l’espace communautaire sont autant d’autres points qui seront abordés lors de cette réunion par les experts en vue de favoriser en Afrique de l’ouest, la consolidation de l’intégration et le développement durable, a-t-il ajouté.