CRISE POST-ELECTORALE : LE GOUVERNEMENT DECIDE DE REMETTRE CHARLES BLE GOUDE A LA COUR PENALE INTERNATIONALE
jeudi 20 mars 2014
Le Gouvernement a donné son accord à la demande d’arrestation et de remise de M. Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI). Cette communication a été faite par le Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, M. Gnénéma Coulibaly à l’issue du Conseil des ministres de ce jeudi 20 mars 2014. Cette décision fait suite, rapporte le Garde des sceaux, au rejet formulé par la CPI le lundi 03 mars 2014 ; de la requête du gouvernement de surseoir à la demande d’arrestation et de remise de Charles Blé Goudé. Il faut rappeler que la CPI a rendu public, le 1er décembre 2013 ; un mandat d’arrêt contre M. Charles Blé Goudé pour des soupçons portant sur des crimes contre l’humanité durant les violences postélectorales survenues en Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011 qui ont fait plus de 3.000 morts.
Lire à la suite l’intégralité de la communication du Garde des sceaux.
« Communiqué du conseil des ministres
«Sur rapport du garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques ; le conseil des ministres s’est prononcé ce jeudi 20 mars 2014 sur la demande d’exécution du mandat d’arrêt décerné par la Chambre préliminaire de la Cour pénal internationale contre M. Charles Blé Goudé.
En effet, la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale a rejeté le lundi 3 mars 2014, la requête du gouvernement en vue de sursoir à la demande d’arrestation et de remise de Charles Blé Goudé et a demandé une réponse dans les meilleurs délais.
Aussi, le Conseil des ministres, après avoir débattu de la communication présenté par le Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques ; a marqué son accord à la demande d’arrestation et de remise de Charles Blé Goudé à la Cour pénal international.
Fait à Abidjan le jeudi 20 mars 2014
Le Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques ».
