« Nous savons pourtant qu’ils sont nombreux ces jeunes qui ont cessé de fréquenter les écoles à cause de la crise, soit parce qu’ils ont dû quitter leurs localités d’origine, soit parce que leurs parents ont perdu leurs sources de revenus, soit enfin parce que leurs établissements ont été partiellement ou totalement détruits. Mais alors, que devons nous faire pour trouver les moyens de les reconstruire psychologiquement et surtout de les réinsérer économiquement et socialement ? », s’est interrogée le ministre de la Reconstruction et de la réinsertion. Pour Mme Fatoumata Hamza-Bamba, au moment où tous les regards sont tournés vers le 30 Novembre 2008, date prévue pour l’élection présidentielle, il est plus qu’impérieux, pour chacun des Ivoiriens, selon son niveau de responsabilité et de compétence, de créer les conditions d’une vraie réconciliation axée sur le dialogue et la connaissance mutuelle entre les ivoiriens.

Plus qu’une rencontre d’échanges et au-delà de son caractère ludique, ce Festival sonne comme une promesse à l’humanité parce qu’il place la jeunesse ivoirienne, fer de lance de la cohésion nationale, au cœur de la recherche d’une paix définitive. On notait à cette cérémonie la présence du ministre de la Culture et la de Francophonie, les autorités locales, avec à leur tête, le Préfet de Région, l’ensemble des élus locaux et les cadres.