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GRÈVE DES ENSEIGNANTS : REÇUS PAR HAMED BAKAYOKO, DES SYNDICATS RÉAFFIRMENT LEUR ENGAGEMENT A FAIRE EN SORTE QUE « L’ECOLE SE PORTE BIEN »

jeudi 30 avril 2015


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Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, M. Hamed Bakayoko, assurant l’intérim du Premier ministre, a rencontré jeudi 30 avril, à son cabinet, un collectif de syndicats grévistes du secteur éducation-formation. Cette rencontre qui a duré plus d’une heure a été marquée par la « franchise et la vérité », a assuré le porte-parole de la délégation, Abonga Jean-Yves Koutouan, secrétaire général du Syndicat des formateurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire, par ailleurs porte-parole du mouvement des syndicats du secondaire général et technique et assimilé de Côte d’Ivoire qui regroupe une dizaine de structures syndicales, de la maternelle, préscolaire, secondaire général et technique et des affaires sociales.


« Nous sommes engagés à faire en sorte que l’école se porte bien », a confié ce leader syndical au nom de ses pairs, ajoutant que ceux-ci étaient « heureux » d’avoir eu à travers cette rencontre, « une écoute très attentive aux préoccupations des enseignants de Côte d’Ivoire qui depuis belle lurette recherchaient une telle oreille ».


Aussi a-t-il saisi cette occasion pour en appeler à la clémence du Chef de l’Etat afin qu’il revienne sur la décision de ponction des salaires des enseignants grévistes. « Je veux lancer un appel très déférent au Président de la république pour les mesures qui ont été constatées telles que les ponctions soient revues », a-t-il plaidé.


Par ailleurs, Abonga Jean-Yves Koutouan a tenu à rassurer les enseignants victimes de violences dans certaines villes de l’intérieur de l’engagement du ministre d’Etat Hamed Bakayoko à garantir leur sécurité et à faire cesser toutes les dérives observées.


C’est pourquoi, il a invité ses collègues qui ont commencé à quitter ces villes ave leurs familles à y retourner.

Notons qu’une grève des enseignants prévaut depuis plusieurs jours, paralysant le système éducatif national.

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