PROMOTION DES DROITS DE L’HOMME: LA COMMISSION AFRICAINE SATISFAITE DES AVANCEES NOTABLES EN COTE D’IVOIRE
mardi 04 octobre 2016

A l’issue d’une mission qu’elle a conduite en Côte d’Ivoire, du 26 septembre au 1er octobre, en vue de recueillir des informations auprès des autorités sur la mise en œuvre des dispositions de la Charte africaine relatives à la promotion et à la protection des Droits de l’homme, une délégation de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a adressé « ses félicitations aux plus hautes autorités de la République de Côte d’Ivoire, pour les progrès accomplis dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’homme, ainsi que pour leur engagement à mettre en œuvre l’article 45 (1) de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et la ratification des instruments nationaux et internationaux pertinents».
Selon Mme Kayitesi qui a lancé « un appel à la communauté internationale et régionale pour apporter leur soutien à la République de Côte d’Ivoire », ces avancées sont dues à « la création du Ministère des Droits de l’Homme, des institutions des Droits de l’homme comme la Commission Nationale des Droits de l’Homme et le Médiateur de la République, à la mise en œuvre des droits socio-économiques, en particulier, ceux de la santé, l’emploi et la protection sociale ».
En plus d’apprécier « les solutions durables trouvées à la crise survenue après l’élection présidentielle de 2010 », elle s’est réjouie « des mesures et programmes dans le domaine de la cohésion sociale, de la promotion et du renforcement des droits des femmes, de l’autonomisation de la femme et de l’éradication de certaines pratiques néfastes ».
Cependant la délégation a relevé quelques défis. En l’occurrence « la faible représentation des femmes au sein de l’Assemblée Nationale et dans d’autres institutions, la surpopulation à la MACA, l’insuffisance des programmes de réinsertion des prisonniers mineurs particulièrement, l’insuffisance pour trouver des solutions durables à la question d’apatridie (environ 500 000) en particulier pour les enfants et les étrangers ».
Un rapport circonstancié contenant les recommandations sera transmis à l’Etat ivoirien prochainement.