ACCUSATION DE DÉTOURNEMENT DE 3 MILLIARDS FCFA AU MINISTÈRE DE LA SANTE ET DE L’HYGIÈNE PUBLIQUE:LE DIRECTEUR DE CABINET ET LE DAADF DUDIT MINISTÈRE DÉMENTENT
jeudi 20 avril 2017
Le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a réagi ce jeudi 21 avril à l’accusation de détournement de la somme de 3 milliards FCFA portée par le sieur Kpanzai et portée à la une de certains medias. Le directeur de cabinet du ministre de la santé et de l’hygiène publique et le directeur des affaires administratives et financières (DAAF) dudit ministère, Kaffouba Touré ont tenu à clarifier les choses cet après-midi, au cours d’un point de presse dans la salle de conférence sise au 16è étage de la tour C, à la cité administrative, au Plateau. L’information principale qui en ressort est que le montant présumé détourné n’est en réalité qu’une dotation budgétaire prévue pour rémunérer de façon générale les prestations externes du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, et de façon spécifique les dépenses des sociétés de location de mains-d’œuvre dont celles employant des ex-agents déflatés qui a été dépensée à cet effet.
A l’en croire, cette ligne budgétaire mise à disposition pour l’exercice 2016 par le ministère du Budget et du Portefeuille par dérogation spéciale, après des démarches entreprises par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, a été exécutée selon les procédures de gestion des finances publiques.
Ainsi, plus aucune société contractante de l’administration sanitaire dans ce domaine ne traîne d’arriérés depuis le paiement des dernières tranches de l’année 2016 depuis le jeudi 13 avril 2017. L’accusation portée par une personne radiée pour faute lourde de la société de location de personnel au sein de laquelle il exerçait n’est qu’une « imposture » selon le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.
Du reste, tout en déplorant que les journalistes qui ont relayé cette information sans vérification contradictoire auprès des autorités, il a souligné que le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique restait ouvert à la presse pour une franche collaboration afin d’informer les citoyens sur l’état réel de la Santé en Côte d’Ivoire.
