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FÊTE DU TRAVAIL : LE CHEF DE L’ETAT APPELLE LES CENTRALES SYNDICALES A LA TRÊVE SOCIALE

lundi 01 mai 2017


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Ce 1er mai, s’est tenue à la Présidence de la République, la traditionnelle cérémonie de commémoration de la fête du Travail. Dans un contexte économique actuel marqué par un ralentissement dû à la baisse des cours du cacao sur le marché international ainsi que les manifestations sociales du début d’année, le Chef de l’Etat a dit « approuver l’appel du Gouvernement à une trêve sociale d’ici à fin du mois de juillet ». Pour le Chef de l’Etat, cet appel à la trêve sociale, n’est « en rien un renoncement ni une faiblesse du gouvernement et des partenaires sociaux », expliquant que la situation économique a occasionné de la part du Gouvernement une révision à la baisse du budget de l’Etat.


Tout en invitant les uns et les autres à faire preuve de compréhension et à se mettre résolument au travail afin de préserver et consolider les acquis obtenus en six ans grâce aux efforts de tous, le Chef de l’Etat s’est dit être « attentif » aux préoccupations des centrales syndicales relatives à l’amélioration des conditions de vie et de travail travailleurs.



« Je demeure engagé et déterminé à apporter des solutions aux problèmes que vous avez posés. Je comprends que vos attentes sont nombreuses, mais nous devons travailler main dans la main. Je serai toujours attentif à vos préoccupations », a souligné le Président de la République.



Bien avant l’intervention du Chef de l’Etat, les dirigeants des Centrales syndicales Humanisme ; UNATRCI ; FESACI ; Dignité ; UGTCI) ont formulé des doléances portant essentiellement sur le paiement du stock des arriérés des salaires ; la révision du statut général de la Fonction publique ; la réintégration de certains travailleurs licenciés ou frappés par des mesures administratives ; la question de l’Agro-business ; le relèvement du SMAG (Salaire Minimal Agricole Garanti) au niveau du SMIG.


La question du logement (avec des cautions et loyers exorbitants) ; la cherté de la vie ; la suppression de certains impôts sur les salaires ; la question de la liberté syndicale ; la réduction des coûts du transport à Abidjan ; le relèvement des allocations familiales ; les problèmes de la sécurité des biens et des personnes; la suppression des impôts sur les pensions de retraite et la promotion du genre figuraient également au nombre des préoccupations des syndicats ivoiriens.

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